Ironeec

j'ai la chance d'avoir une progéniture nombreuse (4 enfants) qui tous jouent d'un instrument de musique:

• La guitare pour mon aîné
• La clarinette et le piano pour mes jumelles
• La flute traversière pour ma dernière (mais elle ne commence qu'à la rentrée prochaine, elle aura alors 6 ans)

De quoi faire un bel orchestre...

De ce fait, ça fait des années que je les suis, apprenant le solfège avec eux et les regardant progresser dans leurs instruments respectifs.

Et des années que petit à petit, je les envies de faire de la musique alors que moi, nada, je n'ai jamais appris autre chose que la flute à bec et la guimbarde.

Et donc, j'ai décidé de faire comme eux à la rentrée prochaine, à savoir apprendre à jouer d'un instrument. Reste le choix !

Le piano me semble inaccessible, la guitare aussi (question agilité, ou je ne sais pas, je ne le sent pas). Les cordes frottées, impossible, même en commençant jeune c'est trop dur. Les percussions ne me tentent pas, reste les instruments à vent qui me sembles plus faciles à attaquer.

La encore, deux familles : les bois et les cuivres. Connaissant le prof de clarinette de ma fille (il est de la même année que moi) je suis assez tenté par les bois. La clarinette donc, ou peut être le saxo (qu'il enseigne aussi) et qui est aussi un bois. Mais pas le saxo alto habituel dont je n'aime pas tant le son, plutôt me saxo ténor.

Les inscriptions se font en juin, il me reste quelques jours pour me décider !

Qui d'autre a commencé la musique à 40 ans ? Est-ce faisable ?

Retour de Louisiane cette semaine. Après 4 jours de boulot, et 5 jours de vacances.

Coté boulot, j'ai pu apprécier le professionnalisme des Américains à l'œuvre. Rien à redire. C'était mené de main de maitre. 500 clients invités, 3 jours de conférences et de sessions de travail, et pas un bug. Rencontre de gens charmants, même s'il faut voir à l'usage comment ils se souviendront de moi dans les jours, semaines et mois à venir. Etonné de la participation des invités durant les séances de travail. Tout le monde est là, attentif, à poser des questions tout le temps. U public de rêve quoi !

J'ai participé à des stages de formation, des meetings de présentation en France sur toutes sortes de sujets, mais jamais je n'ai vu ça. Il y a habituellement toujours un petit groupe qui dort dans un coin, ou qui discute d'autre chose (quand ils ne surfent pas sur internet avec leur portable)

Bref, on doit pouvoir travailler avec ces gens là.

Et puis ils ont une grande disponibilité, même au plus haut niveau. J'ai sollicité divers entretiens avec le big boss pour lui faire part de mes ambitions à venir, et il a toujours accepté rapidement de me recevoir, une fois même pendant 3 heures.

Impression professionnelle très positive donc.

Après, il y a les Américains, tels qu'ils vivent.

Je ne sais pas si c'est partout pareil, le peux de temps passé dans mes précédents déplacement ne m'ayant pas laissé l'occasion de les voire vivre vraiment, mais la première chose qui m'a sauté aux yeux (à ma femme qui m'a rejoint après ma séance de boulot aussi) c'est qu'ils sont toujours à manger ou boire quelque chose. Et puis aussi qu'ils s'habillent comme des sacs (pour les femmes) ou des ploucs (pour les hommes). On était quand même logé au Hilton, on aurait pu s'attendre à un peu plus de tenue !!!

Mais visiblement, le dress-code est des plus sommaires.

A coté de ça, ils restent charmants même en ville. On nous a proposé plus d'une fois spontanément de nous prendre en photo, ils engagent très facilement la conversation. Mais ils n'ont aucune classe. voilà, c'est dit.

Le résumé du voyage demains, j'ai encore des notes à trier...