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vendredi 26 septembre 2008

Rachat d'une entreprise par ses salariés

Vendredi dernier, c'était mon anniversaire.

Quelques amis étaient là, et nous conversions gaiment autour d'un verre de rhum et du billard... Bon, je la fait courte.

Johann, un jeunot d'à peine 30 ans, me dit au détour d'un coup en trois bandes (c'est du billard français) que son patron désire vendre sa société parce qu'ilpart à la retraite bientôt, mais qu'il n'est encore qu'en 'veille active'.

Mon sang pourtant chargé de particules éthyliques ne fait qu'un tour. Je lui demande quelques renseignements sur ladite société. Environs 25 personnes, 3,9 M€ de CA et un prix de vente estimé par le patron de 2,4 M€ pour un particulier, 6 à 7 M€ pour une société (???)

A première vue, il veut bien vendre à un particulier parce que c'est une entreprise familiale sans héritier et qu'il veut la sauvegarde de son "bébé" mais si ça doit partir à l'ennemi, il y a un peu de concurrence sur le secteur et des gens comme "Général Electrique", alors autant palper le maximum.

Je lui parle un peu de mes projets d'investissement et lui demande s'il a déjà entendu parlé des rachats par les salariés. L'idée m'est un peu venue comme ça. Pourquoi ne pas m'associer avec les salariés, cadres de la boite, comme investisseur pour reprendre cette cible rare ?

On se promet là dessus de se revoir pour en parler.

C'est chose faite depuis hier midi. Nous nous sommes rencontré dans un resto japonais, une première pour moi. C'est particulier, le japonais, ça ne vaut pas PG, mais c'est pas aussi affreux qu'on m'en avait parlé...

Bref, nous discutons un peu plus avant de sa boite, de nos parcours, je ne connais pas Johann depuis longtemps, son fils ainé est à l'école avec ma dernière, et des possibilités d'un projet commun.

L'idée proposée est la suivante. Après examen classique des documents comptables, de rencontrer les cadres qui seraient intéressés par un projet de reprise. Il s'avère que le P-DG va s'en aller mais aussi quelques cadres 'historiques' laissant ainsi des places vacantes pour la relève. Rencontrer donc cette relève et mettre en place un projet de reprise non pas seul, mais avec ces jeunes qui n'en veulent, afin de faire quelque chose d'incontournable pour le vendeur.

Est-ce quelque chose qui se fait habituellement ? Je ne sais pas. Les discussions que j'avais eu au sein du CRA portaient à croire que le repreneur est toujours seul. Or ce ne serait pas le cas ici, même si je ne compte pas prendre une autre place que celle du patron, faire évoluer en même temps quelques uns des éléments moteurs de la société au rang d'actionnaire plutôt que simple salarié me semble une idée pas idiote.

Quelqu'un a-t-il déjà entendu parler d'un rachat de cette nature ? Est-ce que cela fonctionne ?

mardi 12 août 2008

Dernier versement de l'année

Enfin c'est arrivé !

Après bien 3 mois de retard, j'ai enfin touché le solde de la part de la cession qui était toujours bloqué (les ajustements).

Ça fait plaisir, même si ça a nécessité quelques échanges de mail un peu agacés avec la CFO de notre acheteur.

Ne reste plus qu'à récupérer la garantie de passif (l'année prochaine, mais ça ne couvrira même pas le montant des impôts sur la plus-value) et ce sera bouclé. Enfin, bouclé jusqu'à ce qu'on puisse valoriser et récupérer la part qui est en actions...

Tout ça va me permettre d'acheter une belle clarinette pour attaquer les cours à la rentrée. Je devais y aller demain, mais le magasin est fermé pour le mois d'août. Mon choix, suivant les conseils de mon professeur, s'est porté sur la buffet crampon E13, bon compromis, et que je partagerai avec ma fille qui est déjà bien avancée.

J'ai hâte de commencer ! Pour le moment, je me suis attaqué au solfège et c'est déjà pas simple.

mardi 19 février 2008

Premières impressions

EDIT : à la demande de certains intéressés, les prénoms ont été masqués

Une semaine de visite chez les nouveaux proprios...

Et une première impression. J'ai passé du temps, les 3 premiers jours, avec J*, qui possédait une société rachetée par le mêmes nouveaux propriétaires il y a 18 mois environs. C'est bien, ça me permet de voir ce qui s'est passé en 18 mois et donc ce qui pourrait se passer pour moi.

J* est quelqu'un de sympathique, qui vit à Kansas City, dans le Kansas donc. J'ai regardé sur la carte des US ou se situait le Kansas (il faudra que je révise sérieusement un de ces jours) et c'est en plein milieu, au nord du Texas. Il pourrait être mon père (il a des petits enfants de l'age de mes enfants) mais il continue jusqu'à au moins expiration de son contrat. Lui a eu le droit à un contrat de 3 ans après le rachat (ils nous l'avaient proposé mais c'est interdit par chez nous ça...)

Et donc, en 18 mois, il ne s'est visiblement pas passé grand chose. Le rapprochement a étoffé le portefeuille clients et le catalogue produits (Jim travaille sur un secteur connexe de notre acheteur, ils n'étaient pas vraiment concurrents). Des développements sont en cours pour lier les différents produits, mais rien de révolutionnaire.

Surtout, il m'a confirmé que ces acheteurs sont comme ils paraissent être. En gros, ils veulent faire ce qu'ils disent. Et ça, ce n'est pas forcément pour m'arranger.

Après avoir visité les deux sites, je me suis donc fait une idée de la manière dont ils fonctionnent. Et j'ai l'intuition de la manière dont je pourrai (moi et mon équipe) m'insérer dans le mécanisme en le transformant un petit peu pour qu'il fonctionne pieux encore. Je dis l'intuition parce que je ne sais pas encore les détails mais je sais qu'ils vont venir (je laisse faire, généralement ça fini toujours par arriver de manière tellement claire qu'il est incompréhensible de ne pas y avoir pensé avant)

Il y a cependant quelques pré requis sur lesquels je ne saurai transiger. Et j'en ai fait part à Phil, le nouveau patron. Et ça a créé des remous...

Je ne veux en aucun cas être dépendant de G*. Je lui ai donc expliqué que dans l'organigramme précédent, j'étais situé à un niveau équivalent au sien et que je me retrouve aujourd'hui en dessous. et ça, ça me dérange.

Je ne veux ensuite pas que le développement soit rattaché à la structure Française, qui devient plus commerciale et SAV, mais à une entité plus globale. Mais là, il faut que je phosphore un peu pour lui proposer une organisation qui tienne la route, puis la vendre aux autres parties qui jouent un peu perso chacune de leur coté aujourd'hui.

Je lui ai expliqué tout ça dans des mails qu'il a, je l'ai appris aujourd'hui, transmis à mon G* ! Il en a également parlé à Dave, le responsable Europe, Asie, Afrique, enfin tout le monde sauf l'Amérique, à qui nous sommes maintenant rattachés (enfin, pour les ventes) Et Dave veut en parler à G* demains.

En gros, j'ai un peu remué la fourmilière et j'ai l'impression que ça court un peu dans tous les sens. Et le plus ma à l'aise là dedans est certainement G*, qui s'imaginait sans doute être tranquille depuis le status quo de l'année dernière...

J'attends un peu de voir comment les choses vont évoluer. et puis je rentrerai dedans... Après tout, qui ne tente rien n'a rien !

jeudi 31 janvier 2008

Miam...

Je viens de voir le comptable. Il m'affirme que tout est signé, terminé, clôturé, et envoyé à qui de droit. Le virement doit avoir lieu ce soir... Ou demains !

Bref le banquier devrait m'appeler lundi si tout va bien ...

Bientôt champagne ??? (si oui, c'est ma tournée)

mardi 29 janvier 2008

Mes américains

EDIT : à la demande de certains intéressés, les prénoms ont été masqués

Je les appelle comme ça maintenant. Ils achètent mes actions, je me les approprie.

Nous avons eu une première prise de contact un peu plus "business", sur ces deux derniers jours, même si le premier s'est quand même terminé chez les avocats pour signer de sempiternels derniers papiers...

Toujours sympathiques. Nous avons le droit au grand chef US, et au grand chef EMEA. Le premier est bien américain, mais le second est anglais. Très bon contact pour l'un comme pour l'autre. Nous avons exposé une stratégie d'avenir consécutive à notre intégration dans leur groupe.

J'aurai tendance à croire que désormais, chacun va avoir à plaider sa cause.

J'ai déjà exposé ici les griefs à l'encontre de certains de mes partenaire (ici, , et encore ). Désormais, je défend mon bifteck et tant pis pour les autres. S'ils ne parlent pas anglais, ils n'ont qu'à apprendre, s'ils n'ont pas d'idée, ils n'ont qu'à partir.

Petite déception pour moi, qu'ils présentent pourtant comme un avantage pour tous (mais ils ne savent pas encore tout) ils conservent une structure équivalente à la structure actuelle, c'est à dire que la direction reste aux mains de G*, et pour moi, c'est une erreur.

Maintenant, on verra bien !

Je n'attend plus que vendredi pour interroger ma banque et voir s'il est possible de commencer à rentrer dedans...

mercredi 23 janvier 2008

Devinez quoi...

Et oui, un nouveau report !

Cette fois ci, on se fâche un peu. La raison en est un refus de l'acheteur d'intégrer comme on l'avait prévu une partie du montant des dettes restant dans la holding, ainsi que les frais de conseils de notre côté.

évidemment, ce n'est pas une chose forcément naturelle, mais c'était prévu. Et maintenant, ils ne veulent plus en entendre parler. Résultat, on se prend 150 K€ dans les dents. Alors forcément, on n'est pas d'accord et du coup, on ne signe pas.

On va voir maintenant ce qu'ils vont faire et peut être se faire une idée de ce qu'ils ont vraiment comme projets : vont-ils plier pour ne pas qu'on commence sur de mauvaises bases, ou vont-ils s'obstiner, signe que finalement, ils ne s'inquiètent pas de dégrader nos relations dés le début.

Qui vivra verra ...

vendredi 18 janvier 2008

Lundi, anniversaire de Martin Luther King

C'est un évènement bien sûr, même si d'après Hillary, il n'a pas été si important que ça.

Et puis il est de bon ton d'être pour Barack en France, même si on ne sait rien de lui ni de son programme. Il est nouveau; il est beau, il doit être bon...

Ça rappelle un peu une certaine Ségolène de l'année dernière non ?

Bref, les américains font la fête, et donc devinez quoi ? Les banques sont fermées pardi ! Et donc, on se retrouve à reporter encore jusqu'à mercredi ce foutu closing !

l'année prochaine sera celle des 80 ans du pasteur noir. Qu'est-ce qu'on nous réserve pour ça ?

jeudi 17 janvier 2008

Compter les jours

plus que 4 jours. Hier, j'ai signé les ordres de mouvement pour la vente et le transfert de mes actions (et celles de la holding). Puis la pile de papiers prévus dans le protocole (démission de mon mandat de DG, nouveau contrat de travail, annulation du contrat de service entre la société et la holding, ...)

Tout est en ordre. Finalement, il semblerai que le dernier acte ne se passe que virtuellement, personne ne se déplacera.

Dommage, après tout ce temps (la gestation aura duré près de 10 mois finalement, c'est un peu long quand même) et les règlements se feront par virement. Même pas un beau chèque à emmener à la banque pour faire son fier...

Allez, 4 jours encore...

mercredi 9 janvier 2008

Visite chez le banquier

Mon banquier est devenu mon ami subitement.

Finalement, il suffit d'avoir un peu d'argent (ou l'espoir d'en avoir d'ici peu) pour s'attirer les faveurs de ces gens là.

Bien sûr, la critique est facile, je n'ai jamais eu aucun problème avec ma banque, ayant toujours tenu mes comptes (enfin c'est surtout ma femme qui les tient) et n'ayant pratiquement jamais eu recours à l'endettement. Je dois avoir un profile béton chez eux...

Donc je rends visite à mon banquier ce matin pour qu'il me propose des placements pour "l'argent que j'aurai quand la société sera vendue". Et il me fait donc des propositions.

Première question : quel risque veut-on courir ? Il y a des placements sans risques mais à faible rentabilité, et d'autres plus risqués, le potentiel de rentabilité étant directement lié à celui-ci.

Je ne connais pas grand chose aux placements, n'ayant jamais eu grand chose à placer (la seule fois ou j'ai eu un peu d'argent, je l'ai placé dans ma société. Placement éminemment risqué et qui se trouve donc aujourd'hui à très fort rendement, mais j'aurai aussi bien pu tout perdre)

Ou trouver des informations fiables sur les bons placements sachant qu'une grande partie des revenus sera placée sur une risque faible afin d'assurer des bricoles comme le paiement des impôts par exemple.

Données du problème :

  • Total à placer (maintenant) : 190 K€
  • Montant des impôts sur PV au 1er septembre 2009 : 60 K€
  • Montant à placer sans risque : 160 K€
  • Montant à placer "plus risqué" : 30 K€

Le banquier me propose de placer la partie risquée sur un PEA (que j'ai déjà) avec un mandat de gestion et la partie "non risquée" sur du plus long terme.

Qui pourrait m'aider là dessus ?

mardi 8 janvier 2008

De report en report...

Les acheteurs sont d'accord sur tout.... Sauf la date de signature finale.

Après maints et maints reports (le dernier date d'hier) la signature est de nouveau repoussée à la semaine prochaine... Peut être ! Une seule chose est sure, ce sera pour cette année. C'est ce coup ci l'avocat de la banque de l'acheteur qui veut relire les clauses du protocole, et se faire traduire les annexes.

On va finir par y arriver !

C'est comme pour le repas de fin d'année qui est programmé pour le.... 18 janvier ! C'est à la fois un peu tôt (pour 2009) et un peu tard (pour 2008). C'est en tout cas pas (plus) le moment, c'est sûr.

En attendant,, et bien, on attend... J'attends en tous cas. Et je discute de l'avenir avec mon ami coq...