EDIT : à la demande de certains intéressés, les prénoms ont été masqués

2004 marque un tournant des plus importants pour notre société.

P*, le P-DG créateur décède brutalement, d'une crise cardiaque (version officielle).

En fait, il était déprimé depuis un bon moment, refusait de se soigner et a sans doutes traîné quelque chose pendant un bon moment.

Forcément, à ce moment là la société comptant une dizaine de personnes, les choses changent en grand.

Je passe sur la veuve qui se retrouve sans rien parce que pas mariée (20 ans de concubinage n'auront pas suffit) et aucun papier de fait pour les assurances. c'est finalement le fils unique du précédent mariage qui récupère l'héritage avec en cadeau près de 30 % des actions.

Je reviendrait sur ce qui en est advenu.

G*, le DG actionnaire majoritaire après P* prend la présidence.

Il faut un DG pour le remplacer. Je me propose pour le poste qui à mon avis me revient de droit. Mais c'est sans compter sur ce cher A* qui se laisse porter depuis le début mais veut en croquer.

Je revois la scène. Nous sommes tous les trois un soir à discuter de l'avenir (qui n'est plus bien tracé)

G* annonce qu'il faut que l'un d'entre nous soit DG et l'autre administrateur. Je dis que je veux le poste de DG, je lui en ai déjà parlé. A* ne dit pas grand chose si ce n'est que ce ne sera pour lui qu'un "titre". On tope là, les choix sont fait. Tout parait simple et limpide mais en y repensant, j'avoue n'avoir pas bien réagi ce soir là.

Finalement, je n'ai pas été nommé par le président (même si c'est ce qui sera marqué plus tard dans les comptes rendu d'assemblées qui n'ont jamais lieues). il s'en est bien gardé de manière à ne pas me légitimer et de se protéger d'A*. Je me suis autoproclamé.

A* ne reconnaîtra jamais mon poste, considérant que ce n'est qu'une carte de visite.

Forcément, comme la légitimité n'est pas reconnue publiquement, je vais galérer pour faire valoir ce poste aux autres employés.

De plus, le poste est celui d'un DG délégué. Sur le moment, ne connaissant pas la différence, j'y accorde peu d'importance. Aujourd'hui, je le regrette. J'aurai certainement dû refuser, mais j'ai péché par vanité.

Et c'est à partir de ce moment là que les problèmes vont commencer. Les mêmes qui perdurent mais que j'espère résoudre à l'issue de la vente.