EDIT : à la demande de certains intéressés, les prénoms ont été masqués

L'année 1999 marque le vrai décollage de la société. Elle enregistre aussi un premier 'couac'

Les affaire démarrent donc pour de bon. Le produit est en pleine évolution, on commence à l'installer (de manière un peu plus conventionnelle, et un peu moins bricolée)

Le contrat vers les îles (martinique et guadeloupe) est signé, on travaille donc d'arrache pied pour eux (c'est amusant comme la France d'ailleurs est différente de la France métropolitaine en ce qui concerne les taxes et autres)

On envisage également de quitter la pépinière d'entreprise qui nous hébergeait jusqu'à présent. Nous sommes alors 5 à travailler dans un bureau duplex mezzanine. L'ambiance est sympathique, on s'entend bien avec nos voisins (des géomètres) et les secrétaires de l'accueil sont plutôt sympathiques.

Et c'est là que ça grince un peu.

P* (le PDG) trouve un local à une dizaine de minutes de là ou nous sommes et envisage donc de l'acheter en créant une SCI. Pour le moment, c'est de la bonne gestion de patrimoine. Par contre, au capital de la SCI, il ne fait entrer que G* (le DG) sous le prétexte qu'il faut se porter caution pour l'emprunt et que c'est risqué. En fait, il ne nous propose rien à A* et à moi. Simplement il nous dit sa décision.

Et là ça ne me plaît pas. A* ne dit rien, se pliant à la décision (mais c'est là un trait de caractère récurrent chez lui). Je vais le voir pour lui faire part de mon mécontentement.

L'affaire est la suivante : on met 1000 F de capital dans la SCI on lève un emprunt de 800 000 F qui sera intégralement remboursé par la société au titre des frais de location. Les travaux d'aménagement sont pris en charge par la société. En gros ça ne coûte rien et ça rapporte 1000 fois la mise en 7 ans.

Je lui explique donc que je veux entrer au capital. Ça ne lui plaît pas plus que ça mais il n'a pas vraiment d'arguments contre, alors il nous fait entrer A* et moi, à 25 % chacun.

L'incident est clos, mais il en restera une démangeaison, pas vraiment une cicatrice.

Disons que c'est là la fin de l'état de grâce...